Le travail sur les sphères est directement inspiré du technique et fastidieux travail de rivetage dans l'architecture industrielle depuis le XVIIIe siècle.
Sur terre, le volume parfaitement sphérique est peu courant à l’état naturel, il est omniprésent dans l’univers où une grande majorité des corps célestes sont sphériques. Dans le monde de l’infiniment petit, nous imageons volontiers comme des sphères les atomes composés d’un noyau central avec des électrons qui gravitent autour. Les atomes s’agencent parfois en structure polyédrique pour former des molécules. Nous citerons comme exemple le fullerène de Buckminster une molécule sphérique dont les atomes sont aux sommets d’un icosaèdre tronqué (structure du ballon de football ).
Microcosme et macrocosme nourrissent ma recherche, l’élément fer apporte une composante terrestre, le noyau terrestre (sphérique) est essentiellement composé de fer.
Dans ce mécano, chaque pièce a autant d’importance que  les autres quant à la cohésion de la structure. chaque pièce  est une clef de voûte qui maintien le tout. La sphère est un symbole de cohésion et d’interdépendance, d’équilibre et d’unité.
A cette image, notre équilibre dépend de tout ce qui existe. Chaque particule élémentaire, atome, bactérie, insecte, animal, végétal, humain, planète, étoile, galaxie, participe à la cohésion de ce grand TOUT qu’est l’univers.